La révolution verte du cacao

Pierre Mbondji Mbondji propose des solutions pour en booster la production. Quelles pratiques culturales pour accroître la production du cacao au Cameroun ? La culture du palmier à huile affecte-t-elle la culture du cacao ? Quelle est la place du cacao dans l’économie camerounaise ?


Voilà quelques questions abordées par l’ouvrage de Pierre Mbondji Mbondji, intitulé « Le cacaoyer au Cameroun ». Selon l’auteur, la culture du cacao connait actuellement une conjoncture mondiale favorable, grâce à la production et à la consommation du cacao dans les pays restés jusqu’ici à l’écart de l’économie cacaoyère : la Russie, la  Chine, l’Inde. Pour le directeur générale de la Société de développement  du cacao, Jérôme Mvondo, qui signe l’avant-propos du présent ouvrage, « ce livre a le mérite d’avoir été réalisé au moment où la Société de développement du cacao (Sodecao) s’est engagée dans un vaste programme de redressement de l’économie cacaoyère nationale ».

Ecrit dans un style simple, facilement compréhensible par un large public, le livre de Pierre Mbondji Mbondji comprend sept chapitres agrémentés de photographies. Le premier chapitre de l’ouvrage retrace l’histoire du cacao à travers le monde, depuis sa production par les Maya du Mexique, le premier peuple à cultiver le cacao, la découverte du chocolat par les Occidentaux en 1502, ainsi que la classification des cacaoyers. Le deuxième chapitre traite des conditions environnementales nécessaires au développement des cacaoyers. Tandis que le troisième chapitre donne des indications pour créer et assurer la conduite d’une  plantation. Dans le quatrième chapitre, l’auteur parle des actions menées par les organisations internationales et les organismes nationaux d’appui à la filière cacao au Cameroun et à l’étranger. Le cinquième et le sixième chapitre traitent des insectes nuisibles et des maladies du cacaoyer ayant une importance économique, à l’exemple du Swollen shoot, la plus redoutable et la plus destructrice des maladies à virus du cacaoyer. D’après l’auteur, cette maladie n’existe heureusement pas au Cameroun. Au dernier chapitre, il traite des différents modes de séchage et de récolte du cacao.

Ingénieur général d’agronomie, Pierre Mbondji Mbondji a occupé plusieurs fonctions en relations avec le cacao : chercheur à l’Institut français du café et du cacao et autres plantes stimulantes (Ifcc) et à l’Institut de recherche du cacao et du café, il est actuellement directeur de l’appui à la cacaoculture à la Sodecao. Il est par ailleurs l’auteur de nombreux articles et monographies sur la bionomie des insectes nuisibles ou associés au cacao.
 

Pierre Mbondji Mbondji
Le cacaoyer au Cameroun
Presse de l’Ucac
Yaoundé, janvier 2010
Prix : 15000fcfa

mboasawa

3713 Blog des postes

commentaires