Ndeley Mokoso est l’un des plus connus et respectés des écrivains de la première génération d’écrivains camerounais de langue anglaise. Conteur de légende, il commença à écrire après avoir rejoint le British Council Literary and Art Group au Nigeria, durant les années 1950. Ses récits, pièces écrites après cette expérience, furent diffusés sur Radio Nigeria, à Enugu. Entre 1955 et 1970, Mokoso gagna une série de compétitions littéraires, parmi lesquelles les plus importantes sont le Concours de la Nouvelle de la Nigerian Broadcasting Corporation (Nbc), en 1955. Il fut plus tard le lauréat du concours de la nouvelle que Radio Cameroun organisa pour commémorer les dix ans d’indépendance de notre pays.
Les récits de Ndeley Mokoso ont été publiés dans de nombreux magazines, dont « Balafon », l’édition russe de « Panorama II », « Wasafiri », un magazine sur les nouvelles perspectives de la littérature africaine, des Caraïbes, d’Asie et des Noirs d’Angleterre. Il fut également publié dans « Cameroon Life Magazine ». Ndeley Mokoso compte parmi les auteurs camerounais de nouvelles les plus publiés dans les anthologies, ses récits ayant été publiés dans « The Anchor Book of Modern African stories », coédité par Chinua Achebe, et « Global Cultures : A Transnational Short Stories Reader », entre autres.
La publication de sa collection de nouvelles, « Man Pass Man and Other Stories » en 1986 fut le couronnement d’une carrière d’écrivain de plus de trente ans. Cette collection sera vite inclue dans le curriculum d’écoles secondaires au Cameroun. Les critiques décrivent Ndeley Mokoso comme « représentant une voix fraîche et originale de la littérature africaine. Il a un œil perspicace mais pas imposant, qui découvre des détails, et il écrit avoir une vision lucide de la société contemporaine d’Afrique centrale ».
Ndeley Mokoso publiait encore ses nouvelles et était occupé par un certain nombre de manuscrits, dont ses mémoires, « Nothing to Something », quand il mourut le 9 juin 2004, en Angleterre. Il était aussi un peintre reconnu, ainsi qu’un poète, qui fit ses études à Sasse College à Buea, en 1946, avant d’aller au Nigeria où il travailla pour le gouvernement de l’Eastern Nigeria, à Enugu, et puis comme producteur de radio et reporter en chef à la Nigerian Broadcasting Corporation. A son retour au Cameroun, après la réunification, il servit comme directeur des Relations publiques à la Cameroon Development Corporation (Cdc), de 1961 à 1970, avant d’être élu à l’Assemblée nationale fédérale. Il deviendra bientôt le directeur du personnel de la Sonara, avant sa retraite du service public en 1986.
Il demeure l’un des plus populaires ambassadeurs de la littérature camerounaise anglophone.
Dibussi Tande et Joyce Ashuntantang
(correspondance particulière)
mboasawa
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