François Colas : Nous voulons valoriser les talents des jeunes

Le promoteur du festival de rue Fest'art tire les conclusions de la première édition qui vient de s'achever à Douala.
Propos recueillis par Lazare Kolyang

La première édition du festival Fest'art vient de s'achever dans différents quartiers de Douala. C'est quoi Fest'art ?
C'est un festival artistique organisé par une association de jeunes, la Jeunesse et vie associative pour l'insertion sociale (Jevais). Dans ce réseau de jeunes, il est organisé des formations, une ou deux fois par semaine autour de la musique, danse, du théâtre, de la percussion. Pour mettre en valeur ces formations, un comité a donc décidé de permettre aux populations de la ville de Douala d'aller à la rencontre de ces artistes. La première phase de ce festival s'est déroulée les 25 et 26 novembre sur 17 sites à Douala où les jeunes ont installé des podiums. La deuxième phase qui s'est déroulée le 08 décembre a connu la prestation des meilleurs de ces jeunes.

D'où est partie l'idée de ce festival de rue ?
Il faut d'abord dire que l'idée c'est de donner un fil conducteur aux pratiques culturelles des jeunes. Nous essayons pour l'instant, tant bien que mal, d'harmoniser quelque chose qui se fait de manière un peu désordonnée. On est parti de la philosophie du réseau pour permettre de participer au développement local. Le Festival de la rue est donc né pour faire découvrir et valoriser les talents des jeunes

Y aura-t-il un suivi de ces jeunes ?
On y réfléchit déjà sur ce volet. Mais pour l'instant, nous sommes en discussion avec l'A2d pour participer à la deuxième édition de Douala en fête. En même temps que nous faisons tout pour que les formations se prolongent, que les jeunes puissent transmettre aux autres jeunes les savoirs faire qu'ils sont en train d'acquérir.

Comment comptez-vous vous faire connaître auprès des autres festivals ?
C'est vrai que les jeunes commencent déjà à développer des savoir faire, ce sont des arguments qui pourront être exploités dans d'autres festivals. Pour l'instant, nous sommes encore à faire le bilan de la première édition. Ce n'est que le début d'un processus. Ce qui est important. Nous travaillons déjà en collaboration avec Doual'Art et la maison de culture de jeunes d'Akwa.

Quel bilan faites-vous de cette première édition ?
Je suis assez surpris par ce que j'ai vu. Dans tous les domaines, les jeunes ont été remarquables. J'ai été très intéressé par la qualité de l'organisation. Il y a eu une importante animation dans les quartiers, tant sur le plan qualitatif que sur le plan de la quantité des œuvres. Il y a des pôles qui ont déclenché beaucoup d'émotion. Des jeunes se sont rendus responsables. Sur un plan général, nous avons un retour très positif. C'est l'occasion de dire merci à tous nos partenaires qui ont cru en nous et notamment aux Brasseries du Cameroun.

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