Si c’est plein de fierté qu’André Ekama évoque son obtention du prix Adler 2007, c’est avec quelque appréhension qu’il attend le 05 décembre prochain date à laquelle seront remises les distinctions. C’est aussi ce jour que l’on saura si André Ekama, poète camerounais installé en Allemagne a renouvelé l’exploit opéré en 2007 année pendant laquelle il a remporté l’Aigle de ladite fondation comme qui désigne le meilleur auteur africain de la diaspora. Il compétira dans cette catégorie auprès de plusieurs autres écrivains africains. Installé en Allemagne depuis 20 ans: d´abord Leipzig, puis études de math à Berlin et enfin Mannheim où il vit depuis. Sa curiosité naturelle et son envie d´agir l´on poussé à s´investir dans une multitude de projets ayant pour but de créer des liens entre les cultures.
«J´ai participé à la création d´un Institut de Culture Africaine à Mannheim, qui organise manifestations et rencontres interculturelles», raconte-t-il dans la Gazette de Berlin. C’est d’ailleurs dans le même esprit que quelques années plus tard, il a fondé le pont germano-francophone «Deutsch Frankophonische Brücke», un espace de rencontres, où des lectures en français sont organisées et suivies de discussions et de débat.
En 2008, ses deux premiers livres ont été publiés (La communauté allemande l´a primé pour son dernier livre : «Etre noir sous les cieux blancs»). La plupart des livres sont écrits en allemand puis traduit en français. Seulement, pour l’écrivain, la poésie n’est rien d’autre qu’un hobby. «Je dois encore me servir de mes compétences en scientifiques pour arrondir les fins de mois», confie-t-il. Il travaille comme contrôleur de gestion dans l´industrie. Institué en 2007, le prix Adler a été mis sur pied pour révéler les œuvres des africains de la diaspora dans tous les domaines.
D.E.
mboasawa
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