Nous l’espérions cette qualification méritée du Ghana : pour l’Afrique, pour le talent de Michael Essien, de Stephen Appiah et d’Asamoah Gyan et tous les autres, pour un huitième contre le Brésil. Le Ghana est donc la seconde (demi) surprise, avec l’Equateur, dans un mondial où la logique prévaut et les grosses équipes passent. Le Ghana sera peut être le seul représentant non européen ou sud américain en huitièmes. Non ! L’Australie s’est qualifiée.
Comme vous le savez : depuis fort longtemps le Ghana est surnommé " le Brésil de l’Afrique ". Depuis le temps de sa domination en coupe d’Afrique des nations, dans les années 60 et 70, 4 victoires. Depuis plus rien, (à part pour les équipes de jeunes) jusqu’à cette renaissance en Allemagne. Mais ce cliché facile à fait long feu, car aujourd’hui, le Ghana serait plutôt " les Allemands ou les Italiens de l’Afrique " moins glamour mais tout aussi efficace. Bonne organisation tactique, défense solide, contre-attaques assassines, cela fait plus européen que sud américain.
Et si, comme je l’évoquais dans un autre article : le miracle avait lieu " De son côté le Ghana fait match nul contre les Tchèques puis se qualifie en battant les Etats Unis. En huitièmes de finale, ils affrontent le Brésil, et miracle … après une extraordinaire résistance face aux offensives incessantes de Ronaldinho, Ronaldo et compagnie conclue par un 0-0 inespéré, passent aux tirs aux buts. Ensuite : dans la douleur, il battent l’Espagne. Les voilà en demies finale contre … ". Sans Essien se sera très dur.
Dis papa, c’est où le Ghana ? qu’il me fait, mon fils de 8 ans. Je sors l’Atlas et lui montre. Et tant qu’à faire, j’en profite pour lui monter le Togo, la Côte d’Ivoire, etc. Voilà un intérêt pédagogique du mondial : la géographie.