Source, Apa

"La rencontre de Libreville est l’occasion de provoquer des dialogues musicaux entre instruments à cordes comme la harpe traditionnelle gabonaise, la Kora, la harpe tchadienne, le Guembri des Gnawas (peuple noir d’Afrique du nord), le violoncelle, l’arc musical et le Mvett", a expliqué, le franco-camerounais, Toups Bebey, directeur artistique du festival. Le spectacle d’ouverture, qui était programmé hier jeudi, a été consacré à la rencontre entre les musiques traditionnelles gabonaises et les musiques rituelles d’Afrique du nord, conçues par Nasredine Dalil, un berbère algérien.
Ce vendredi, 27 avril2007 le public aura droit à une conférence musicale animée par l’ethnomusicologue gabonais, Ludovic Obiang, sur le thème "Faire musique de tout bois", ainsi qu’à un concert du Malien Ballaké Sissoko (joueur de kora), du Français Vincent Segal (violoniste), du groupe tchadien Kalélé Maman Eldjouma et de l’orchestre des musiques traditionnelles du Cameroun. Demain samedi, les organisateurs prévoient une prestation de Mvett, un instrument de musique utilisé par le peuple fang que l’on retrouve aussi bien au Gabon, au Cameroun et en Guinée Equatoriale. Un grand concert du célèbre guitariste malien Habib Koité sera aussi organisé.
Un grand concert placé sous le signe des métissages musicaux clôturera la 2ème édition festival de musique à cordes que les organisateurs souhaitent voir se pérenniser. La première édition du festival de musiques à cordes, qui a eu lieu à Libreville en 2004, avait enregistré la participation d’une cinquantaine de musiciens en provenance d’Afrique, de France et du Brésil.