Un nouveau magazine d’informations générales basé à Yaoundé

Le numéro 001 du mensuel “ Princesse Magazine ” est en kiosque depuis lundi dernier 5 novembre 2007. À sa une on peut lire : “ Mariage raté entre les femmes et le Renouveau ”. Un titre qui, comme le nom du mensuel, en dit long sur l’équipe de rédaction. Composée à 80 % de femmes, Princesse se veut toutefois la porte-flambeau des modèles, femmes comme hommes. Elle se refuse toute étiquette féministe et se veut la vitrine qui montre le savoir faire, l’audace et l’ingéniosité de nos compatriotes.
Avec pour leitmotiv : “ Un devoir, savoir vous informer, ” le mensuel ambitionne de s’intéresser aux questions sociales et de développement. L’objectif étant de contribuer largement à l’épanouissement et au développement des populations. Dans un Cameroun qui s’enfonce dans la misère, les populations sont aux abois et il devient de plus en plus difficile d’organiser sa vie. Princesse entend joindre sa voix dans le concert de critiques émises par l’ensemble de la presse camerounaise comme le dit Blandine S. Mboukeng Tsolefack, directeur de publication du magazine.
La publication se décline sous des rubriques telles que “Profil” et “Itinéraire”. Ils retracent le parcours des Camerounais qui servent de repères aux générations actuelles. Autre rubrique, “Le dossier”, qui traite en profondeur les sujets au cœur de la vie. “Evasion” présente les réalités touristiques de notre pays. “ Nous voulons vous faire découvrir et connaître le Cameroun : ses atouts, ses potentiels mais aussi ses défaillances ”, déclare le Dp. Le magazine de la Montée des sœurs à Yaoundé est édité sur papier-journal en format tabloïde.
Autres sujets traités dans le numéro 001 de Princesse en plus du dossier sur la place des femmes dans le gouvernement de Biya, la sortie manquée de Paul Biya à Paris. La visite du président s’est clôturée par une interview très critiquée au Cameroun. Un gros plan est fait en page 5 sur Ama Tutu Muna, la nouvelle ministre camerounaise de la Culture. Tout à côté, une page est accordée à la ville de Yaoundé rendue belle au cours des récents travaux d’embellissement. En page 6 l’œuvre des femmes Makak est présentée, de même que celle du Dr Charles Thé Tadiesse dont le mensuel dit qu’il est le meilleur scientifique des 25 dernières années au Cameroun… La page pratique clôt le journal avec les prévisions astrales, les astuces, les pharmacies de garde et les brèves. Blandine S.M. Boulefack, une fine plume issue du Messager, a décidé de se jeter à l’eau. Le premier numéro de “Princesse” vient enrichir l’univers médiatique camerounais. Pourvu que ça dure.  

Par Hugues Marcel TCHOUA (Stagiaire)
Le 09-11-2007