L’incendie a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans quatre boutiques et un magasin de friperie et de chaussures.

«Le champ » où d’habitude grouille du monde et où les discussions entre commerçants et clients sont animées, est désert et silencieux en cette matinée du vendredi. A la place, des commerçants sont assis sur leurs comptoirs, larmes aux yeux. « Je vais faire comment ? Toute ma marchandise est partie. Je suis foutue », pleure une femme assise. Un membre de sa famille est à ses côtés et tente de la calmer. Mais la femme est inconsolable. Et pour cause, elle est l’une des victimes de l’incendie et a perdu une grande partie de sa marchandise. L’accès du lieu du sinistre est bloqué par les sapeurs-pompiers par mesure de sécurité. Mais il existe une voie de contournement que les commerçants victimes et les badauds ont vite fait de trouver. Il y a même de la bousculade à cet endroit. Le local est en cendres. Des planches calcinées, quelques vêtements à moitié brûlés ainsi que des chaussures, sont tout ce qui reste des quatre boutiques et du magasin.

Le feu s’est déclaré vers 1 heure du matin dans la nuit de jeudi à vendredi. L’explosion d’une bouteille de gaz se trouvant dans le magasin, serait à l’origine de l’incendie. Les planches, matériel avec lequel étaient construits ce magasin et ces boutiques, ainsi que les vêtements ont favorisé la propagation du feu. Les pompiers sont arrivés suite à l’appel de deux gardiens. Jusqu’à 11h vendredi matin, ils étaient présents. Quelques ballots de friperie visibles non loin du lieu de l’incendie, ont pu être récupérés. Heureusement, il n’y a eu aucun blessé, ni décès.


DIDDI Aïssatou