Douala : L’Upc contre les abus des gendarmes



Le directoire du parti réagit aux exactions de samedi drenier.
JFB

La réaction de la faction l’Union des populations du Cameroun (Upc) s’est faite sous la forme d’une déclaration juste après les événements de samedi dernier dans la capitale économique. Réunis sous la direction de Samuel Mack Kit, le comité directeur de l’Upc dénonce d’entrée " la réaction des forces dites de l’ordre (qui) a été sans aucune raison d’une brutalité inouïe face à une manifestation paisible non encore constituée…"
Ils évoquent en outre quelques faits qui ont émaillé cette intervention des forces de l’ordre au cours de la manifestation organisée par Mboua Massok au rang desquels "l’interdiction aux jeunes du quartier (Bépanda) de se livrer à leur match de football habituel, la brutalité contre les femmes "bayam selam" du marché double balle, l’obligation faite aux commerçants de fermer leurs boutiques, le lancement de gaz lacrymogène des eaux des égouts sur la population et les étalages des marchands, les tirs à balles réelles…" Une situation qui a entraîné des dommages divers "marchandises écrasées, véhicules abîmés…"

La déclaration indique en outre que des "manifestants ont été violemment molestés entre autres: Mboua Massok, Ngo Hieg Aïcha, Camille Massok", des manifestants indique la déclaration qui sont détenus à la légion de Gendarmerie de Bonandjo. Face à cette situation, le bureau du comité directeur de l’Upc "condamne énergiquement les brutalités orchestrées par le gouvernement Rdpc et son représentant local, le zélé Faï Yengo Francis, s’inquiète de l’état de santé des personnes arrêtées, exige la libération immédiate et sans condition de tous ceux qui ont été arrêtés (et) demande l’abrogation immédiate de l’arrêté illégal du gouverneur du Littoral, prétexte de tous ces abus."
Pour conclure sa déclaration, l’Upc "attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’engrenage dans lequel le gouvernement Rdpc de M. Biya conduit le pays". Le comité directeur de l’Upc "invite l’opinion internationale à réagir maintenant pour éviter à notre beau pays une situation", en même temps qu’il précise qu’il "soutient et continuera à soutenir toutes les actions visant à empêcher dans les conditions actuelles la révision de l’article 6 alinéa 2" et de conclure en appelant "les partis politiques, les associations, la société civile et tout notre peuple, à soutenir ces actions et à se mobiliser pour la défense de ses droits pour un Kamerun démocratique, libre et prospère"

mboasawa

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