Geneviève Ayoman est morte vendredi matin, des suites d’une courte maladie.
Sur le visage de Paul Ayoman Ambohalé, se lit une douleur profonde, un choc émotionnel intense qui, comme l’effet d’une bombe, s’est brutalement emparé de lui vendredi matin, à la suite du décès de son épouse, Geneviève. Comme dans toutes les épreuves qui marquent son existence, à l’instar de la crise politico-militaire qui a secoué son pays ces dernières années, c’est dans la prière que l’ambassadeur de Côte d’Ivoire essaie de trouver la force pour surmonter la brusque disparition de son épouse.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, disait le poète. Pour ceux qui ont connu Mme Ayoman, c’était, pour reprendre le pasteur, « une femme aimable qui avait le cœur dans la main ».
Admise mardi au Centre hospitalier de la Caisse nationale de prévoyance sociale à Essos, Mme Ayoman devait être évacuée en Afrique du Sud. Les événements se sont plutôt enchaînés à un rythme inattendu, qui n’aura pas laissé le temps à l’avion affrété de transporter l’ambassadrice vers la destination choisie pour ses soins. Le programme des obsèques déjà établi prévoit la mise en bière jeudi prochain à 10h à l’Hôpital général de Yaoundé, suivie d’un culte à la chapelle EPC de Djoungolo, puis une grande veillée le soir à la résidence de Côte d’Ivoire au Nouveau Bastos, de 19h à minuit. Trois heures plus tard, la dépouille de cet ancien membre du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) prendra la route de l’aéroport de Douala, où elle sera transportée à destination d’Abidjan.
Raphaël MVOGO
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