Des enseignants encouragent le chef de l’Etat à écouter les revendications sociales.
Lindovi Ndjio

Citant une correspondance similaire adressée par le même canal au même destinataire le 21 décembre dernier, avec pour objet : " souffrances continues des travailleurs et travailleuses du Cameroun ", la Feser fait remarquer qu’elle mettait déjà l’accent entre autres sur " le pouvoir d’achat considérablement diminué depuis bientôt 15 ans, le magma de colère et d’indignation des travailleurs qui rendait la situation sociale potentiellement explosive".
Ainsi, les auteurs de la note signée de Jean Kamdem, secrétaire général du Feser, croient avoir vu venir la crise qui a secoué le Cameroun du 25 au 29 février dernier. Même s’ils saluent à sa juste valeur le geste du chef de l’Etat, pour eux, les mesures prises par le chef de l’Etat " pour l’amélioration du pouvoir d’achat des Camerounais et la promotion de l’emploi constituent un début de solutions durables aux revendications légitimes des travailleuses et des travailleurs du Cameroun ".
Dans son rôle de société civile, la Feser exhorte le président " à anticiper sur les problèmes sociaux et économiques ", notamment en révisant le salaire minimum interprofessionnel garanti qui est de 23.514 Fcfa., uniformiser la valeur du point d’indice dans la Fonction publique pour toutes les catégories professionnelles…Sans oublier la promulgation des textes d’application du statut particulier des enseignants, texte qui date du 05 décembre 2000.