Insertion :
Ceux-ci souhaitent avoir Paul Biya pour interlocuteur ne faisant lus confiance aux intermédiaires.
Ariane Julie Nkoma (Stagiaire)
Après la minute de silence observée en la mémoire des onze étudiants Camerounais décédés en Guinée, le ministre de la Jeunesse, Adoum Garoua, a complètement changé de ton lorsqu’il s’adressait aux jeunes vendredi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé, à l’occasion de la journée baptisée " rencontre consultative entre le ministre de la Jeunesse et les leaders d’association, de mouvements jeunesse et d’éducation populaire. "
Dans son propos liminaire, Adoum Garoua a déploré le fait que lors des émeutes sociales de la fin du mois de février ce soit la jeunesse qui ait été l’objet d’exploitation, de manipulation et d’instrumentalisation à des fins inavouées, par des acteurs que le chef de l’Etat a lui-même qualifié " d’apprentis sorciers ". Les jeunes ont donc été réunis pour repartir " sur de nouveaux ressorts, sur le pied d’un réarmement moral nécessaire à un nouvel élan vers l’accomplissement de votre leadership " a t-il ajouté.
Pendant près de cinq heures, le ministre a expliqué à son auditoire les efforts faits et présenté les projets initiés par son département ministériel pour la jeunesse camerounaise. Le Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-u) dont l’objectif est de promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes camerounais non scolarisés et déscolarisés âgés de 15 à 30 ans. Ce projet se fera par le biais d’une mobilisation sociale et d’un encadrement technique et financier. Le Pajer-u doit en trois ans, produire des résultats suivants : 5000 jeunes des dix provinces identifiés et impliqués dans le programme ; 125 faisabilités d’entreprises suivies et financées à hauteur de 25 000 000F par projet ; 2000 jeunes places en emplois salariés et 1500 micros- activités soutenues à hauteur d’un million par projet.
S’agissant du second projet, le Pifmas, son objectif est d’assurer l’insertion socio-économique des jeûnes Par la fabrication du matériel sportif. Il concerne les jeûnes dont l’âge varie entre 18 et 35 ans, indépendamment de leur niveau scolaire. Pendant les quatre premières années, il ne couvrira que les provinces de l’Adamaoua, de l’Extrême-nord, du Nord, et du Nord-ouest.
Au terme de son exposé, le ministre a eu droit à une cinquantaine de questions venant des jeunes dont l’essentiel se résumait à leur bien-être, qui passe forcement selon eux, par une insertion professionnelle, digne de leur niveau d’instruction. Au cours de l’échange, certains parmi eux ont émis le vœu de rencontrer le président Paul Biya en tête à tête, car disaient-ils, ils doutaient de la transmission fidèle de leurs doléances.
mboasawa
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