Solve Edwige Akamba : Amoureuse du micro et de la craie
Elle entretient au quotidien la double carrière d’enseignante et journaliste.
A.J.N

Après étude du dossier elle est définitivement retenue comme enseignante d’histoires et géographie au Cetic de Nsam à Yaoundé. " Je ne connaissais absolument rien en ces maztièreqs " c’était elle exclamée en cette période. Par ce que dit elle, en postulant elle espérais enseigner lez législations. Une fois la prise de services faite, son encadreur de l’époque lui avait demandé de s’adapter. Il lui fournit alors toute une grande documentation sur la pédagogie : comment dispenser un cours, maîtriser une salle de classe et autre. Et grâce à lui, elle prépara son premier cours et le dispensa.
Pendant ce temps, elle continuait sa formation en journalisme à l’école et la directrice du Cetic lui avait aménagé des espaces de cours seulement dans l’après midi à cause des cours en journalisme qu’elle recevait. Ainsi au bout de trois ans, elle a achevé sa formation en tant que troisième de sa promotion et l’adaptation en tant qu’n enseignante était déjà faite.
A leur sortie de l’école en 2003, est né le projet de Radio Campus qui consistait à mettre sur pied une radio animée par les meilleurs de cette promotion. Trois de ses camardes de promotion sont retenus y compris Solve Edwige. Tour à tour elle est chef d’édition du journal, présentatrice des émissions Aquarium, un programme social à caractère juridique, l’arche de Noé, rotation consacrée à la géographie. Aujourd’hui, elle est l’une des présentatrices vedettes du journal Campus soir et directrice des programmes. En plus, l’année académique dernière elle a q soutenu le master en Sciences de l’information et de la communication et a été majore. A présent, elle prépare une thèse sur le droit de la communication avec pour sujet de thèse " la police de l’audiovisuelle privée au Cameroun. "
Pour elle l’enseignement n’est que son gagne pain mais sa passion, c’est le journalisme. C’est pourquoi elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après sa thèse, toutes les opportunités qui s’ouvriront, elle n’hésitera pas, par que avec la rareté de l’emploi au Cameroun, on se retrouve toujours soit entrain de faire ce qu’on ne voulait pas, soit entrain de faire plus qu’il n’en faut pour joindre les deux bouts.