---

Les responsables de la ville ne reconnaissent pas avoir envoyé sur le terrain les personnes accusées.
G. F. N (Stg)

---

Gilbert Etienne Ndjeudji, gérant d’un débit de boisson au lieu dit " Douche municipale " a récemment reçu la visite de deux personnes qui se sont présentées comme étant des agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud). Gilbert avait en effet quelques minutes auparavant passé un coup de fil pour dénoncer l’état des toilettes de son voisin qui déversaient le reste de son contenu devant sa buvette.
" Après avoir appelé, deux personnes se sont présentées dans mon bureau comme étant des employés de la Cud. Ils m’ont demandé de verser 30. 000 francs Cfa pour l’ouverture des dossiers et 20. 000 francs cfa pour déplacer les agents de la Communauté urbaine qui devaient se charger de la destruction des toilettes qui étaient à l’origine du problème avant de payer les frais de destruction ", a affirmé Gilbert Etienne Ndjeudji qui précise qu’il a versé directement la somme demandée. Son voisin qui dirige un hôtel s’est également plein du même problème.

Il affirme avoir récemment reçu la visite des " agents de la Cud " pour résoudre des problèmes similaires et ces derniers ont également perçu des frais " énormes " pour la réalisation des travaux. A la Communauté urbaine de Douala, la direction de l’Urbanisme de la construction et de l’environnement assure qu’aucun agent de la Cud n’est appelé à faire ce travail. " Lorsqu’un usager appelle pour se plaindre d’un problème quelconque, on lui demande de faire une requête sur la base d’une fiche qu’il faut retirer dans nos services. Cette requête est ensuite envoyée au Délégué du gouvernement auprès de la Cud. C’est à lui de saisir les autorités compétentes pour résoudre le problème ", indique l’une des dirigeantes de cette direction.
Cette dernière poursuit qu’aucun dirigeant de la Cud ne peut descendre directement sur le terrain sans l’appui des forces de l’ordre de peur de subir la foudre de la population. Déclinant ainsi leur responsabilité au sujet des agents " fictifs " qui se trouvent sur le terrain, ils annoncent que la Cud va mener, d’ici quelques jours, une action pour démanteler ces derniers.
Hugo Tatchuam
(Stagiaire)



Plus de 400.000 francs emportés à Bonapriso
Une bande de trois malfrats a fait irruption avant hier, mardi 22 juillet, dans le domicile de monsieur Rostand Noubi Djomo à Bonapriso, l’un des quartiers chics de Douala. Armés d’une machette, des pistolets automatiques et des pinces monseigneur, ces hors-la-loi sont arrivés sur les lieux aux environs de trois heures du matin. Selon les déclarations faites par le vigile des lieux, les bandits l’ont tout d’abord neutralisé en le ligotant, après l’avoir copieusement molesté.

" Les voleurs ont découpé les grilles de cette fenêtre que vous voyez là, à l’arrière du bâtiment avant de s’introduire dans la maison. Je ne me suis pas promptement rendu compte de leur présence, je n’ai donc pas eu le temps d’alerter les forces de l’ordre. Ils sont entrés et m’ont malmené en me demandant tout ce que j’avais comme argent. J’obéissais aussi vite que je pouvais. Ils ont tout mis sans dessus dessous", raconte le propriétaire de la maison M. Noubi qui se remet à peine de ses émotions. Fort heureusement l’on n’a pas noté de perte en vie humaine, mais les brigands ont réussi à prendre la fuite avec une somme de quatre cents vingt mille francs Cfa (420.000 francs Cfa), huit téléphones portables et des bijoux. Une enquête a été ouverte par les éléments de la brigade de gendarmerie de Bonanjo.