Salubrité :
Le non respect des horaires de passage des camions de la société Hysacam entraîne des dépôts en bordure des routes d'ordures ménagères.
Joël Tiam (Stagiaire)
Entassés, posés dans des seaux ou dans les sacs, les déchets d'ordures sont devenus des nouveaux décors sur nos rues et devant nos domiciles. Ces débris qui contribuent à la pollution, rendent la vie impossible et un accès difficile aux usagers des quartiers Bassa, à la Rue Bernabé à Akwa, Cité Sic, Bépanda Tonnerre, etc. Rien à voir avec les dépôts d'ordures souvent abandonnées lors des journées citoyennes de propreté (Jcp). Depuis la diffusion du programme établi par la société camerounaise Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), portant sur les horaires de ramassage des ordures dans les quartiers de la ville de Douala, notamment devant les domiciles, les rues, et les caniveaux sont devenus de véritables dépotoirs d'ordures. Ces déchets exposés, qui propagent de fortes odeurs, multiplient de plus en plus les insectes tels que les mouches, les moustiques.
" Je n'arrive même plus à descendre chez moi car c'est au niveau de ma descente que la plupart de mes voisins déposent leur poubelle sous prétexte qu'ils attendent le passage des camions d'Hysacam. Même le jour où ces camions ne passent pas, ils déposent toujours ces ordures. Je me suis plaint et personne n'a riposté. Je ne sais plus quoi faire, peut être seulement lancer un appel au Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala " relate Mbatchou Alain, habitant du quartier Log-baba Tous ces dépôts que l'on rencontre sur le long des routes rendent la circulation parfois impossible dans les quartiers. Il devient souvent difficile d'attendre un taxi dans certains coins de la ville. Tout ce désordre est dû au non respect du programme de passage des camions d'Hysacam, mais aussi des usagers, qui ne conservent plus les ordures dans leurs domiciles et qui ne connaissent même pas les jours et les horaires de passage de la dite société. "Quand on prend certains engagements, on doit les respecter.
Si Hysacam a promis de passer deux ou trois fois par semaine nous débarrasser des saletés, elle doit le faire. Il n'est pas possible qu'on mette les ordures dehors et qu'elle ne passe que quand elle veut. Après avoir fait sortir les ordures de la maison, on ne peut plus les faire entrer c'est pour cela qu'on trouve souvent ces déchets devant nos maisons ", explique Adjovi, habitant le quartier Akwa.
Selon les informations glanées auprès des responsables d'Hysacam, la faute revient aux populations. "Nous avons donné un planning aux populations et non demandé qu'elles laissent les débris sur les routes. On les avait pourtant dit qu'elles doivent attendre quand les camions arrivent avant de les faire sortir. Si nous ne respectons pas souvent notre emploi de temps, c'est tout simplement parce que nous avons parfois certains problèmes comme partout d'ailleurs. Mais sachez que nous faisons toujours l'effort de passer plusieurs fois dans les quartiers ", affirme-t-on à Hysacam.
mboasawa
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