La conductrice aurait perdu le contrôle de son véhicule hier.
Patricia Ngo Ngouem

La Peugeot blanche, ayant deux personnes à bord au moment des faits - une femme au volant et un homme assis du côté passager à l'avant - avait piètre figure : l'avant défoncé, le rétroviseur gauche quasiment arraché et le pare-brise fissuré dont les morceaux se sont répandus au sol. Un spectacle qui témoignait sans aucun doute de la violence du choc qui a fait deux blessés, dont la conductrice et une autre femme percutée par le véhicule lors de son "atterrissage". L'homme en question (il a refusé de décliner son identité) ne présentait aucune blessure, excepté un léger boitillement du pied droit. Selon divers témoignages, la Peugeot, qui descendait la colline, aurait ainsi quitté la route avant d'achever sa course au bas de ce bâtiment, après un vol plané aussi bref que véloce. Ramassant au passage un banc et évitant de justesse deux graveurs installés sur le trottoir, de même qu'une call-boxeuse et son bébé, laquelle a eu le temps de fuir avant l'impact qui aurait pu lui être fatal.
"La voiture m'a surpris. Je l'ai vu passer entre mon comptoir et celui de mon voisin avant de me sauver", raconte un des rescapés d'un ton ému, visiblement étonné d'être encore en vie. Sans donner de plus amples informations sur les circonstances ayant provoqué l'accident, le passager dudit véhicule laisse néanmoins entendre que la conductrice "a perdu le contrôle de la voiture". Une voiture qu'elle aurait tenté en vain en vain de stopper. Même si cet accident n'a pas fait de morts, il vient rappeler un autre qui s'est produit ici il y a quelque années. En effet, un grumier transportant des billes de bois avait achevé sa course contre ce bâtiment, détruisant un pan du mur et tuant le chauffeur sur le coup. L'impact de cet accident est encore visible sur le mur, qui a été remplacé par des planches recouvertes d'un plastique.