Une fillette écrasée par un train


Samedi 24 janvier dernier, un train de voyageurs a écrasé une fillette de 9 ans, non loin du quartier Olembe dans la banlieue nord de Yaoundé. Le train qui traversait cette zone d'habitations par la voie ferrée qui longe Olembe n'a donc pas pu s'arrêter avant de tuer la petite victime que les policiers du commissariat spécial des chemins de fer à Elig-Essono n'ont pas encore pu identifier.

De sources policières, on apprend en effet que " le corps de l'enfant a été enlevé peu après l'accident qui a dû se produire vers 18h30, le train étant parti de la gare en direction de Ngaoundéré un quart d'heure plus tôt. " Hier d'ailleurs, les enquêtes entamées depuis lors devaient se poursuivre par une descente des policiers sur les lieux de l'accident. Malgré l'absence du corps, des traces de sang ont d'ores et déjà été relevées.
" Nous avons du mal à réaliser une descente immédiatement après l'accident parce qu'il faut rassembler le médecin, les cheminots pour le transport et les policiers. Et comme les gens craignent les conséquences de tels accidents, ils enlèvent très vite le corps.

En la matière en effet, la voie ferrée est légalement interdite aux piétons. S'y retrouver en position d'accidenté est une faute a priori ", a expliqué une source policière. Ainsi, malgré les enquêtes, la police n'a pas encore pu retrouver la famille à laquelle appartiendrait la défunte, bien qu'elle ait quelques pistes. Dans le quartier en effet, une famille s'est pratiquement barricadée. Pour les policiers, il est probable qu'elle est choisie de se calfeutrer tout en organisant les obsèques de l'enfant décédée qui va grandir les statistiques à ce sujet. Si au commissariat on n'a pas le chiffre des disparus en de telles circonstances en 2008, l'on assure cependant que les morts sur la voie ferrée ne sont pas en augmentation dans cette zone.


L'affaire Djomo Pokam renvoyée au 4 février
La suite des débats dans l'affaire Djomo Pokam a été renvoyée au 4 février prochain, lors de l'audience du tribunal de grande instance du Mfoundi qui siégeait hier mercredi 28 janvier en matière criminelle à Yaoundé. Ce deuxième renvoi survient après celui du 7 janvier dernier avec des motifs similaires, l'indisponibilité d'un membre du tribunal. Le tribunal de grande instance du Mfoundi qui siégeait le 6 janvier à Yaoundé n'avait pas en effet pu poursuivre l'audition des témoins dans l'affaire du meurtre de Narcisse Olivier Djomo Pokam.

Le tribunal étant incomplet en raison de l'absence d'un juge, le tribunal avait alors reporté la suite des débats au 28 janvier prochain tandis que les accusés, comme hier, avaient attendu toute la journée. Au grand dam des avocats dont l'un d'eux, commis à la défense des accusés, s'est refusé à toute déclaration à ce sujet. Pour autant, ces renvois qui se succèdent depuis l'audience du 23 décembre dernier rallongent une procédure qui a été entamée en 2006.

Le 7 janvier, c'est Chrétien Talelo qui aurait dû comparaître devant le tribunal, dans le box des témoins. Il devait succéder à Roland Muntzer, le directeur général de l'hôtel Hilton où le défunt Djomo Pokam avait été défenestré après avoir été visiblement violenté, en plein jour, le 21 août 2006. Depuis lors, le procès des sept accusés de meurtre et de complicité de meurtre était attendu. Entamé à la fin de l'année dernière, le procès avait notamment été marqué le 23 décembre dernier, par le témoignage de M. Muntzer qui avait indiqué que pendant près d'une demi-heure après la chute du corps il avait appelé en vain le responsable de la sécurité de l'hôtel Pierre Arnold Eboubidja.

J.B.K.


mboasawa

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