Les 7 et 8 mars 2009, le Cameroun fête la femme à Toulouse.

En France,  pays de la femme et de l’enfant, s’il est d’événement toujours passé sous silence, c’est celui pourtant très populaire ailleurs qui met la femme au centre de la vie et du quotidien.  Le 8 mars de chaque année, elle est partout Reine.
La création d’une « Journée internationale de la femme » a été proposée pour la première fois en 1910. Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède.
Après 1945, la Journée Internationale de la femme est devenue une tradition dans le monde entier. C’est presque obligée par ce succès que l’Organisation des Nations Unis a finalement et officiellement décrété « Journée Internationale de la Femme » le 8 mars, ce fut en 1977.
Mais pourquoi cette journée peine-elle  à devenir populaire en France ?
Au lieu de se poser cette question, les camerounaises de la région toulousaine veulent donner l’exemple : elles prendront plutôt deux journées qu’une. Drapées dans leurs plus belles tenues traditionnelles dès le 7 mars, elles recevront leurs sœurs de la ville rose à l’hôtel « DI ANGELO » où sera organisé un grand concert. Pour une modique somme, elles danseront du soir au matin du 8 les rythmes du Cameroun que viendront leur jouer en chair et en os  MAJOIE AYI, TONTON EBOGO, JACKY KINGUE et VERONIQUE FACTURE. Quatre artistes qui ont actuellement le vent en poupe dans leur pays.

Toute la journée du 8 sera réservée pour une dégustation à laquelle Guinette MBANG convie la région entière au restaurant LE NTEM, un espace culturel qui s’impose au 7 de l’avenue de Lyon à Toulouse.

Présence masculine autorisée aux deux rendez-vous, mais bouche cousue pour l’unique fois de l’année ; La femme sera Reine, c’est ainsi au pays du Président Paul BIYA où un proverbe dit : « La poule sait que le jour s’est levé, mais elle laisse toujours chanter le coq »

Initiative saluée par la diaspora camerounaise qui peine à sortir la tête de l’eau après des années de noyade culturelle.

Renseignements pour le concert : 06 17 10 36 93

mboasawa

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