Jean François Mebenga : Chantal Biya serait plus attentive à un debat d’idées

ImageS’agit-il d’un échange de violence entre le Mincom et le DP du Messager ou alors d’un débat narratif où s’affrontent deux esprits d’écarlate ?
Nous croyons savoir que la faculté maîtresse du confrère Pius NJAWE est une extraordinaire puissance d’imagination. C’est e qui justifierait qu’on l’accuse parfois de manipulation. Quand au confrère  ministre Jean  Pierre  BIYITI  BI-ESSAM,  il ne  s’abandonne  pas  à l’inspiration.
Il la dirige tout en soignant le contenu. C’est vraisemblablement un redoutable disputeur.  Jean Pierre veille  au respect de ce qui existe à l’intérieur du "sillon de Rome". Tandis  que  Pius serait prêt au sacrilège. La première Dame  est-elle la victime la mieux ciblée pour ces thèse et anti-thèse qui ne peuvent faire l’objet d’aucune synthèse ?
Eh bien, il est bon de savoir que Mme Chantal Biya est le fruit d’une sélection naturelle. C’est une personnalité  plurielle non réductible à une posture. C’est son illustre époux qui l’a voulu ainsi, en  l’encourageant  à bâtir, pierre sur pierre, une organisation humanitaire qui,  selon toute vraisemblance, se manifeste comme un appendice de la politique des "grandes ambitions" en faveur  des plus démunis. Son statut de trait d’union entre le petit peuple souffrant et le président Biya l’astreint à la mobilité.
Assurer une fonction humanitaire à une organisation à la dimension des Synergies africaines  nécessite,  sans doute,  un parc de ressources qu’elle ne peut évidemment pas constituer les  pieds dans les pantoufles.
Pour adoucir les peines du petit peuple  nécessiteux  et sécher ses larmes, Mme Chantal Biya doit tendre la main,  plaider la cause de ces enfants, ces femmes et ces personnes âgées qui se résignent à la  souffrance, à la mort, parce que traqués par la pauvreté et la misère.           
Ses multiples stratégies l’amènent à voyager avec un portefeuille de projets dont elle assure elle –même le lobbying auprès des donateurs du Nord. Quand elle va au Etats-Unis  frapper aux portes des riches, elle accepte bien de se faire violence. Elle n’a donc pas besoin, par conséquent, de se déplacer dans une bulle pour éviter les qu’en dira t- on de la "ligue des censeurs camerounais" ou les "… mauvaises  fréquentations . . ."
Pendant ces explorations, elle vend parallèlement l’image de son organisation. Mme Chantal Biya aurait pu, si elle avait disposé de l’opportunité de moyens financiers, offrir un dîner d’appel de ressources au cœur même de  Hollywood pour les stars et autres acteurs de la cité mythique.  Ainsi, elle aurait davantage sensibilisé les cœurs de ces stars qui brûlent des milliards pour des joyaux.
Si des journaux lui ont consacré leurs colonnes, c’est que le message est passé. Plus que jamais, la leçon du vieux  Mcluhan  est juste : le medium est le message. Mme Chantal Biya a l’art de subjuguer tous ceux qui l’approchent. Elle c’est tout un label qui ne laisse personne indifférent. Encore moins la presse américaine  très friande du "people".
Les "censeurs"  devraient donc appliquer à cette visite un coefficient  de pondération  qui tienne  compte  du caractère  pluriel  de la personnalité  de la première Dame du Cameroun.
Laissez-la "…resplendir…" dans le double rôle  qu’elle s’est adjugée aux côtés de son illustre époux.
 
Militant du Rdpc

mboasawa

3713 Blog posts

Comments