L’antenne Afrique centrale de l’association des écrivains est définitivement sur les rails.
C’est en principe vendredi dernier que le président du conseil d’administration de l’Association des écrivains de langue française (Adelf), antenne Afrique centrale, Pabé Mongo, a raccompagné ses illustres hôtes à l’aéroport. Au terme d’une semaine bien remplie, au cours de laquelle le Pr. Jacques Chevrier, président mondial de l’Adelf, aura installé, lundi à Yaoundé, le bureau Afrique centrale de l’institution. Après ce moment que les principaux concernés n’oublieront pas de sitôt, il a fallu se mettre au travail. Le lendemain, mardi, la première session du conseil d’administration s’est tenue à la Centrale de lecture publique de Yaoundé, en présence notamment de Jacques Chevrier et de Jacques Fame Ndongo, président d’honneur du conseil d’administration.
A l’issue des travaux, Jacques Chevrier a remis à Pabé Mongo les principaux outils de travail de l’Adelf, à savoir les formulaires d’adhésion et de candidature aux prix, le règlement intérieur de l’Adelf et de nombreux exemplaires du bulletin de liaison de l’association. Lors de la rencontre toujours, Jacques Fame Ndongo a relevé que la construction de l’Adelf de la sous-région pouvait se faire progressivement, la notion d’Afrique centrale étant une réalité à tiroirs, indiquant soit la Cemac (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale), soit la Ceeac (Communauté économique d’Afrique centrale).
D’autres propositions ont souligné la nécessité : d’avoir un local-siège et des équipements de fonctionnement ; de sensibiliser les écrivains d’Afrique centrale quant à l’adhésion à l’institution ; de créer des concours et prix littéraires ; d’avoir des soutiens financiers, etc. C’est dire si la feuille de route est longue. Aux écrivains, qui savent parfois écrire long, de remplir au mieux les divers engagements.
AN