Selon le combattant MbouaMassok, nationaliste panafricain engagé, premier prix Moumié, le devoir de mémoire s’impose à tous et toutes. Chacun devra en ce qui le concerne, l’assumer. Sans chercher à l’esquiver de quelle que manière que ce soit. L’intégralité du communiqué de la Fondation Panafricaine des Devanciers, Héros et Martyrs parvenue à notre rédaction ce jour
À Tous les intellectuels, cadres économiques, cadres administratifs et religieux, cadres et Mouvements politiques, hommes et femmes d’affaire, chères et chers co-héritiers, le Cameroun est notre patrimoine commun. C’est ensemble qu’autour des grandes valeurs et des idées fortes que nous devons le bâtir solidement. Notre pays et son peuple ont forgé leur histoire par leur attachement marqué aux valeurs de liberté, de dialogue, de grandeur, de dignité, de juste-paix et de mieux être par le travail. Des stigmates ineffaçables existent, qui accréditent ces assertions.
C’est pour cela qu’à un moment sur notre route vers demain, il est crédible que nous nous arrêtions afin que, scrutant au mieux notre passé à repères significatifs, nous comprenions bien les enjeux du moment pour être à même de relever les grands défis à venir.
Sur cette base, des patriotes créent et décernent en 2007 la distinction panafricaine dite «Prix Moumié de la Résistance et de la Liberté » et proclament l’année 2008 « Année d’hommages au nationalisme panafricain ». Et c’est bien dans le cadre de l’exécution de ce grand projet patriotique qu’est la réappropriation par notre peuple de son histoire par des symboliques fortes en vue de sa réconciliation avec lui-même que se situe le Cinquantenaire de l’assassinat de « Mpôtôl » Um Nyobe.
Mboua Massok : camer.beEn effet, c’est le 13 septembre 1958, un demi siècle jour pour jour le 13 septembre 2008 que le charismatique leader nationaliste panafricain, le Camerounais Um Nyobe, est déclaré assassiné par les ennemis du Cameroun et de l’Afrique.
Et depuis lors, notre peuple est à la croisée des chemins, situation engendrant paradoxalement , dans un pays aux vastes terres fertiles doté d’un climat agricole approprié, jusqu’aux émeutes dites de la faim de février 2008.
La pensée qui a orienté l’œuvre militante de Um Nyobe pour un Cameroun et une Afrique où le mieux être serait accessible à tous nous impose, tout au moins au cinquantenaire de sa disparition physique, un Devoir de Mémoire manifesté.
La Fondation Panafricaine des Devanciers, Héros et Martyrs pense et soutient que la pensée et l’œuvre de Um Nyobe ne peuvent que rassembler et fédérer pour faire vibrer à l’unisson l’ensemble du Peuple Camerounais et Panafricain encore malgré tout en possession d’une conscience consciente en harmonie avec cette vision du célébrissime homme de sciences français Louis Pasteur : « De la vie des hommes qui ont marqué leur passage d’un trait de lumière durable, recueillons pieusement pour l’enseignement de la postérité jusqu’aux moindre paroles, aux moindres actes propres à faire connaître les aiguillons de leur grande âme ».
La célébration du Cinquantenaire dont les activités vont du 1er au 14 septembre 2008 et sont l’expression d’un hommage mérité non seulement à Um Nyobe et à l’esprit nationaliste militant qui l’animait mais, à l’ensemble du militantisme de toutes les époques de notre résistance et de tous ceux et celles qui ont eu aussi bien à les incarner, à les animer qu’à les soutenir.
C’est pourquoi le Cinquantenaire de réconciliation nationale doit être placé à la dimension de l’homme et des idéaux par lui incarnés. Et le montage aussi bien que l’organisation d’un tel événement à l’échelle du pays nécessite des moyens de tout genre dont nul tout seul, individu ou organisme, ne peut rendre disponibles.
Il reste à souhaiter que chacun de nous se mobilise et participe à la mobilisation du Peuple des patriotes pour le plein succès du cinquantenaire dans toutes nos Provinces, nos villes et campagnes.
Pour plus d’amples informations quant à votre apport de quelle que nature ici, vous voudrez bien prendre attache avec le Conseil Populaire de Montage aux contacts ci-dessus.
Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun
Très sincèrement, très patriotiquement
Pour le Conseil, les Conseillers Généraux Mandatés
Correspondance : Pr. Doukaya , M. Sipa J. Baptiste, Me Nguemnang , Mme Ngo Eheg, Cbt. MbouaMassok