Juste elles


Just Wôan a présenté son premier album intitulé «des Reines» samedi soir à Yaoundé.

 


Il n'y en a que pour les femmes dans les mélodies langoureuses de Just Wôan. Sa musique est un hommage à celles qui «nous hébergent pendant neuf mois et qui nous apprennent à devenir des hommes», précise-t-il dans «Finalement», un des titres qui a retenu l’attention du public samedi soir, au cours du concert qu'il a donné au Centre culturel français de Yaoundé.

A travers les cordes de sa guitare sèche, Just Wôan balance des douceurs qui varient entre le blues, l’afrobeat et le makossa. Sa sensibilité ne change pas pour autant, car «toutes les femmes sont des  reines», rappelle-t-il dans le titre phare de son album, «des Reines». Au-delà de la couronne qu’il place sur la tête de chaque femme, il a surtout tenu à dire «merci» à sa mère dans «Yess mama». Ses hommages, il les rend en bassa, duala, bafia et pidjin-english.

Pour le musicien, femme et amour ne font qu’un. D’où le titre «Ndolo», dans lequel il rappelle que «sur cette terre, il n'y a rien de plus beau que l’amour, comme celui que les femmes savent procurer». Just Wôan, 28 ans, invite ainsi les uns et les autres à transmettre l’amour qui est cette énergie vitale que tout homme se doit de transmettre pour être heureux. Il ne se fait d’ailleurs pas prier pour le faire savoir à «Anita». Dans un morceau, il lui demande son amour tous les jours.
Naturellement, les femmes présentes ne sont pas restées insensibles à toutes ces «paroles aimables» que Justin Itoko, de son vrai nom, leur a adressée. Elles ont chanté et dansé avec lui.

Eitel Elessa Mbassi

 


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