C’est l’un des termes du contrat qui lit désormais la Mama à la Cameroon Insurance (Caminsur). Le projet a été officiellement présenté à la presse, mardi, 16 février 2010, à Yaoundé. Rachel Tchoungui voit ainsi son combat aboutir après de longues années de tribulations. « Le fait d’avoir entendu un jour que les artistes sont devenus des mendiants des obsèques m’a obligée à mener ce projet à terme. Je me suis dit qu’il était temps de prendre la démarche responsable en souscrivant une assurance pour notre propre vie et pour notre mort », explique-t-elle.
Chacun des artistes réunis au sein de la Mama aura aussi la possibilité de souscrire une assurance contre les accidents. Selon des modalités bien établies, celle-ci garantie le payement du capital aux ayant droits de l’assuré si celui-ci décède des suites d’accident. Evelyne Nkomane, cadre commercial à la Caminsur, ajoute qu’en cas d’invalidité permanente partielle (IPP), l’assuré pourrait également bénéficier d’une somme déterminée en fonction du capital assuré et du taux d’incapacité déterminé par voies d’expertise médicale.
A ce jour, la Mama a obtenu près de 500 signatures, notamment celles d’Esso Essomba, André Marie Talla, Tsimi Toro, Ruben Binam, Henry Njoh, Eko Roosvelt, Isnebo, le vice président… Il reste à trouver les fonds nécessaires pour le démarrage effectif des cotisations. « Nous comptons les payer par les recettes de concerts baptisés "Nuit blanche pour notre vie". Le premier va démarrer le 23 juillet 2010 à Douala », explique Rachel Tchoungui.