Du haut de ses 26 ans, Clarisse Valéri est venue donner à la musique camerounaise de sa jeunesse, et ce on ne sait quoi de fantaisie inclassable qui donne en tout cas envie de danser, de penser…à aimer la vie. Malgré ses jeunes années, la fille de Sangmelima est passée par le fer des meurtrissures de la vie, et aujourd’hui que cette vie lui sourit, elle la mord à pleines dents avec plus de force. Une revanche sur la tristesse et les malheurs dont elle a été très tôt le souffre-douleur. C’est à cette expérience de la vie que s’enracine et s’abreuve sa philosophie existentielle, « le Wopso ».Clarisse Valeri, à Paris, mais avec son cœur au Cameroun, est une viveuse, une viveuse qui a cependant la tête sur les épaules et qui dans cette interview, prononce plus de 10 fois le mot « Dieu ». Un symbole. Résilience et foi.
Et quand on a de l’assurance, et foi en l’avenir, on veut et on peut alors transmettre cette passion de vivre, à... un enfant.
Nous l'avons eu en exclusivité et pour la première fois : Clarisse Valeri attend un enfant de l’homme de sa vie, Monsieur Valéri. Bienvenue dans l’univers de « la soucoupe du Wopso ».
Cameroun-online/septembre 2006
Cameroun-online.com : : Clarisse Valeri, pourquoi ces deux prénoms comme nom d’artiste ?
Clarisse Valeri : Clarisse est le prénom que m'a donné ma chère mère et Valeri est le nom de famille de mon cher époux, j'ai adopté ces deux noms simplement parce que, je les adore énormément.
Cameroun-online.com : : Comment « la mère du Wopso » arrive-t-elle dans la musique ?
Quand j'avais 5 ans, je chantais déjà à la chorale "Gospel Singer" de la paroisse de Mbalmayo (48 km au sud de Yaoundé), où le grand M. Ntondobeu était dirigeant de la Chorale. Ensuite j'étais chorégraphe dans mon école publique, groupe 1 de New Town, j'avais gagné le prix de la meilleure danseuse au célèbre collège "Saint Coeur de Marie" à Mbalmayo, qui organisait chaque année des grands concours inter-écoles. Je représentais mon école cette année là avec une chorégraphie composée par moi même, c'était la danse de mon village qu'on appelle "Abok Bekon", c'est à dire danse des fantômes, on se déguisait avec de la peinture blanche sur le cou et en tenue traditionnelle de paille du village, avec des plumes rondes r que nous portions comme chapeau sur nos têtes.
Ensuite mon cher feu père avait été affecté à Mfou où j'ai continué ma passion pour la musique. J'ai tout de suite intégré le club de danse qui existais déjà au lycée et la Chorale de l'église chrétienne de Mfou, j'interprétais "Yondo Sister" et "Jocelyne Beroard" du groupe Kassav, ensuite, j'ai représenté mon lycée deux fois a la télé dans l'émission « Évasion » de la Crtv (radio-télévision nationale) présentée par Jolly Nibgom.
J'ai par la suite réalisé ma première maquette avec des musiciens tels que "Dani Mouanga", qui a mis la guitare rythmique et solo, "Scorpion Kambaba" à la basse, etc... Puis je me suis envolée pour l'Europe avec ma première maquette en poche.
C'est ainsi que je rencontré mon orchestre composé de "Caien Madoka", "Brice Malonga", "Briscar", "Emar", "Distel", "Ac Milan", "Simolo", qui m'accompagnent tous dans mes concerts, une vraie équipe solidaire est ainsi née avec mon premier album.
« Le Wopso », une revanche et une victoire sur les coups durs de la vie
Cameroun-online.com : : Que signifie le mot « Wopso » justement ? Wopso est un concept que j'ai créé, c'est une culture propre aux noirs d'Afrique et des Antilles, coïncidence géniale de ces mouvements de pensées.
Pour ma création c'est l'ensemble des chocs et coups subis dans la vie qui nous rend dure, qu'importe le lieu, ou l'adversaire.
En même temps, lutter contre les VIH Sida, mouvement de la résistance lutter contre la pauvreté, l'intégrité de l'être humain dans la vie sociale, Le Wopso c'est aussi une révolte, s'habiller selon la tendance mini jupe couleur rayonnante et les bottes qui accompagne la nouvelle danse Wopso, qui exprime l'endurance et après on gagne. Raison pour laquelle il faut toujours positiver dans la vie car tout effort fourni a toujours une récompense positive. C'est aussi une manière de croire en Dieu car avec le seigneur, le secret est la patience. Lorsqu'il répond c'est que du bonheur arrive à gogo; il faut donc résister dans la vie, avec le Wopso, on est gagnant ...
Dieu, je l’adore !
Cameroun-online.com : : Ton habillement est très sexy, on dirait que tu veux allumer autres que Mr Valeri, je me trompe peut-être mais j’ai lu quelque part (et toi-même tu viens de le dire) que tu t’appelais déjà au Lycée « Clarisse la bombe » du temps où tu chantais pour les «Gospel singer ».
C'est vrai que je m'habille un peu "top sexy", c'est une vengeance personnelle car j'ai trop souffert dans le passé, c'est un moyen de me prouver à moi même que j'existe, ce n'est pas pour allumer les autres, mais c'est aussi bien s'il se laissent allumer (fou rire).
J'aime mon mari, c'est l'homme que Dieu m'a donné tu vois... en plus il est mignoooonnnnn. C'est pour rire surtout ne ris pas (elle éclate de rire) C'est vrai on m'appelais "Clarisse La Bombe", ce sont mes camarades du lycée de la "Cité Verte" en classe de 3eme qui m'avaient surnommées "La Bombe" car je mettais toujours des jeans (blue-jeans) collants, il paraît que j'ai un derrière Wopso (grand éclats de rires). C'est aussi parce que j'avais fais gagner mon lycée au concours de danse à « Évasion » (Crtv).
Cameroun-online.com : : Alors, Clarisse, très cathodique plus que catholique ?
Je suis née dans une famille chrétienne protestante, dans mon village l'église est construite sur le terrain de mon père car c'est lui même qui avait donné cette parcelle par amour pour son Dieu, pareil du coté de ma mère. Je voudrais dire que j'ai de bonnes base de vie religieuse, j'aime mon Dieu, il le sait grâce à lui je réalise mes rêves de passer à la télé, de faire beaucoup de choses, c'est lui même qui me donne les moyens car l'homme propose Dieu dispose. Je prie encore et encore pour qu'il me dispose d'autant de merveilles, je l’adore.
Cameroun-online.com : : Ton premier album est arrivé comme une ovni musicale sous le ciel en bout de souffle de créativité de la musique camerounaise, et du Bikutsi notamment, en 2005, on se rappelle de l’opus de 6 titres appelé « Akopaumaire »…Aujourd’hui, tu reviens avec l’album « la soucoupe du Wopso», qu’est-ce qui t’inspire particulièrement Clarisse Valeri ?
Déjà mon cher papa était aussi un vrai artiste je crois que mon inspiration vient de lui et de ma mère ensuite. C'est le Bon Dieu qui détient toute inspiration car c'est lui qui me donne des mélodies, des textes et des paroles, je suis auteur compositeur de tout mes titres c'est vrai que j'ai plus parlé de moi dans le premier album, des réalités que j'ai vécu, j'ai voulu les partager avec mon public et mes fan.
J'avais enregistré huit titres au studio « Planete digital » de paris ; Caien madoka, et Brice Malonga qui ont arrangé mon album m'ont conseillé de ne pas tout balancer car les mélodies étaient très touchantes et très fortes, il fallait donner du temps au public d'apprécier et de déguster chaque titres et c'est que j'ai fait.
La preuve j'ai eu la meilleur revelation femine Camerounaise aux award à en 2005 avec le titre « Akopaumaire», « Sangmelima » qui a cartonné et fait toujours boom, et un deuxième award « Jalousie » qui fait boom également.
La cassette de six titres et un CD du même album de huit titres, cela m'a fait un bien fou car la piraterie avait « maîtrisé » mon album au point ou je n'ai pas eu 5 F (un seul radis) en retour. L’arrivée d'une nouvelle pochette du cd était un vrai bonheur pour moi de donner deux bonus à mon public d'où «Résistance » et « Je me pleure ». Le reste ce sont les mêmes titres que vous connaissez bien, « Akopaumaire », « Jalousie », « Eva Jeanne », « Souvenir », « Je cherche mes racines ».
J'aime la nature majorité de mes clips sont dans mon site Internet.
Cameroun-online.com : : Les thèmes principaux de tes chansons, premier et deuxième album confondus ?
Mes chansons, ne parlent que d'amour, des êtres chers perdus dans la vie, la recherche de mes racines, et des joies. « Jalousie » est un titre vrai car j'ai vraiment vécu ces souffrances en réalités.
Je remercie le bon Dieu à qui j'ai dédié mon album, pour continuer à me donner des thèmes et mélodies afin de chasser le mal que l'être humain peut faire à son prochain dans la vie. Heureusement qu'il est le vrai et seul juge qui ne fait pas de combines.
Veuve à 19 ans en Belgique, rejetée, aujourd’hui je revis mon adolescence avec rage !
Cameroun-online.com : : Quand tu quittes le Cameroun, tu t’installes en Belgique avec ton premier mari qui décède malheureusement, et toi tu es rejetée par sa famille, nous sommes en quelle année ?
J'ai quitté mon paradis (le Cameroun, Ndlr) étant marié (à un Belge, Ndlr), en 1999. Mon tout premier mariage s'est passé au Cameroun je n'avais que 19 ans, et j'ai été veuve en 2000 vous voyez cela dure presque 6ans et demi aujourd'hui.
C'est vrai que j'ai été rejeté à fond mais le Bon Dieu a été avec moi c'est pour ces raisons que je lui ai dédié mon album car c'est lui qui me dirige. J'ai vécu une situation grave à un jeune âge, vous comprenez pourquoi j'ai la rage de m'habiller, je n'ai même pas profité de ma jeunesse comme les jeunes filles de mon age, c'est a présent que je vis ces moments, j'ai les larmes qui coule car je ne sais pas s’il y'aura quelqu'un au monde pour comprendre le coup que j'ai eu à 19 ans dans un pays où je suis étrangère et rejetée, où je ne maitrisais rien...breffff, d'où « le Wopso », on resiste dans la vie. (fou rire)
Cameroun-online.com : : Alors, ton producteur de mari, Pascal Valeri (Français), que tu épouses en secondes noces en 2005, comment tu le rencontres en France ?
J'ai rencontré mon mari, par un miracle , c'est pour çela que je l'appelle l'homme que Dieu m’a donné. Je ne peux pas expliquer, au moment où l'on pense que tout est fichu, plus d'espoir dans la vie, la vie n'a même plus de goût ni de sens et comme par magie, le Seigneur l'envoie sur ma route. C'est précieux, c'est que du bonheur ...Je remercie mon Dieu pour toutes les merveilles qu'il fait dans ma vie.
Cameroun-online.com : : On sent une influence de soukouss dans ta première compile « Wopso » enregistré dans les studio Planet Digital, comment Awilo Longomba et Meiway y ont été associés ?
C'est vrai qu'il y'a du soukouss dans mes titres, le soukouss est un rythme de chez nous c'est le merengue du Sud. Soukouss de Sangmelima (ville située à 170 km au sud de Yaoundé) comme akokowouéééééééééé de « ma mère » Marthe Zambo qui me soutient a fond, vous l'avez vue dans mon site elle est vraiment adorable je l'aime beaucoup !
Il y' a «l' ébolengueintein » car le soukouss là, est trop bon ça m'a même dépassé, que je préfére dire « ebole engeintein » (pourri, faux Engeinstein, en langue Beti, Ndlr) (fou rire). Surtout avec le titre « Sangmelima Akopopaumaire » qui bouge beaucoup.
J'aime la danse et suis une danseuse ; le soukouss me va bien avec les coups de reeeiiiinnnns (rire).
Awilo Longomba est un grand frère qui m'a beaucoup soutenu en me donnant des conseils comme quoi il fallait que je garde mon look qui va m'identifier et d'autres très bons conseils.
Meiway c'est aussi un grand frère qui m'a beaucoup donné des conseils, Comme le grand Jacob Desvarieux du groupe Kassav qui m'encourage beaucoup. Je vous conseille de voir sur la page de mon site Clarisse Valeri et Jacob Desvarieux, en photo prise le jour où je l'ai rencontré pour la première fois. Je suis dans la même compile de musique que lui, Afrika dance volume 3, qu'on trouve partout dans toutes les maison de vente de Paris.
Mon mari et moi, on adore « grave » le Cameroun !
Cameroun-online.com : : « Akopaumaire » cest l’hommage à ton père, « Sangmelima » rappelle que tu es une fille du Dja et Lobo dans le sud du Cameroun… malgré ton installation en Europe, tu restes africaine ?
Wooouuuhhhawouuu !!! J'aime mon pays, j'adore le Cameroun c'est le paradis sur terre, je suis même amoureuse de mon cher pays qui me manque, la preuve j'ai fais plusieurs allers et retours je ne peux même pas compter! Mon mari adore le Cameroun chaque. Pour chaque vacance, on ne rate pas le pays.
« Akopaumaire » signifie Akono Paul Mairaux, l'abréviation composée par mon feu père de son propre nom. Je lui ai rendu hommage avec ce titre « Sangmelima » pour appeler les boulou de Sangmelima à me soutenir. Je n'ai pas grandi dans mon village. Je remercie aussi tous les boulou de m'avoir comprise. Vous savez quoi? J’adore tous les Camerounais grave.
Mon père est homme qui me manque comme vous ne pouvez même pas l'imaginer chaque seconde je pense à lui, je croyais qu'en lui rendant hommage je pouvais faire le deuil ? Ça a plutôt empiré. Si je pouvais le voir pour une seconde .....Eh ouiiiiiiii, c'est aussi ça la résistance.
Cameroun-online.com : : On dit que tes coups de reins sont électriques on dirait des ressort qui font craquer, les hommes surtout…tu aimes bien les jupes, minimalistes, en cuir, ou rouges, et ta quand même usé 36 tenues vestimentaires pour le tournage de ton clip « la soucoupe du Wopso »…alors Clarisse, qu’est-ce que tu mets en avant pour vendre ta musique, les messages ou ton sex-apple évident ?
Vous savez, j'ai sorti mon album pour m’épanouir, me retrouver, renouer avec mes racines, faire passer les messages des histoires vécues au pays car j'avais été déracinée. Il y'a donc plusieurs sens que j'avais besoin de retrouver dans ma vie propre.
D'abord réaffirmer ma danse, coup de reins électriques.
Les 36 tenues, c’est une manière de croquer la vie personnellement, rattraper le temps, créer quelque chose de nouveau pour la culture et la jeunesse et les enfants qui m'adorent et m'aiment beaucoup qui avait déjà soif. Le look Wopso, coupe de cheveux, tout ça m'a apporté que du bonheur car je ne calcule pas, je fais tout par amour, de toutes les façons, matériellement j'ai rien eu en retour mais j'ai gagné l'amour vrai de mon pays et c'est ça que je recherchais. Raison pour laquelle je vous remercie de continuer de m'aimer votre amour est très précieux dans ma vie et carrière musicale. Je suis vraiment heureuse car j'ai réalisé mon rêve d'être aimée par mes frères et soeurs Camerounais.
Cameroun-online.com : : Après le concert gratuit du 11 février dernier au Musée national, le 11 août tu étais à l’Abbia à Yaoundé pour un autre concert, et le 20 août pour un troisième avec Samy Dicko pour soutenir Synergies Africaines, l’ONG de Madame Chantal Biya, qu’est-ce qui tas impressionné plus qu’avant dans cette immersion totale avec le public camerounais, pour des causes caritatives ou lucratives ?
En dehors de l'album il fallait absolument faire et apporter quelque chose de très positif dans la société de mon pays j'ai commencé par le Grand concert traduit du 11 février au musé national pour sensibiliser la jeunesse de mon pays contre le Sida a travers mes chansons comme le titre « Eva jeanne » qui parle du Sida à l'intro du vidéo clip, cela a été une réussite totale, une foule pas possible, du jamais vu cela a fait de moi, la fille la plus heureuse. "Le succès, ça donne du sucre," mon sucre c'est le bonheur que Dieu m'a donné ce jour du 11 février me retrouver avec plus de quinze mille personnes.
Pareil avec celui de Samy Diko au musé national, et celui du cinéma Abbia. Moi-même je l'ai organisé car j'avais constaté qu'a Yaoundé il n'y avait pas de concert prévu pour les grandes vacances, j'avais donc pri l'engagement de détendre les jeunes de mon pays en réalisant ce concert pour sensibiliser la jeunesse contre le Sida.
Comme vous le savez, beaucoup de promoteurs et producteurs sont découragés pour organiser les concerts. C'est difficile de rentrer dans les frais, et la piraterie des billets d’entrée, vous connaissez les réalités du pays.
Je me suis battue, mais alors comme vous ne pouvez pas l'imaginer ! J'ai tout assumé financièrement le prix d'entré 2500 F CFA ne me donnait même pas le prix payé pour louer la salle, tout ceci par amour pour mon pays. Vous même savez que le cinéma Abbia fait 1100 places. De nos jours au Cameroun j'ai réussi à faire venir plus de 900 personnes qui m'ont encouragé sans compter toute la promotion à plusieurs « Tam-tam week end » (émission Crtv, Ndlr) spot radio-télé et autres...
Certaines personnes m'ont sabotées sur ce concert, mais je ne suis pas fâchée d'eux, c'est facile d'écrire mais s'ils s'étaient simplement imaginés la peine que j'avais prise…mais bon...il faut bien qui ait des gens qui disent aussi ce qu'il veulent...
Ce qui m'a touché c'est le manque de reconnaissance, faire des critiques je suis tout à fait d'accord , mais encourager moi au moins, une artiste qui se bat, volontaire, qui prend des grandes initiatives par amour pour la culture son pays en organisant ce concert à bas prix pendant les grandes vacances. Mais bon...c'est aussi « le Wospo », la résistance
Cameroun-online.com : : Clarisse ton plus grand souvenir ?
Ces beaux moments passés auprès de mon feu père quand j'étais enfant et mon grand frère décédé au nom d'Akame Prince Serge Patrick que je chante dans mes chansons, entouré d'une grande famille. Qu’il me manque !
Cameroun-online.com : Ton plus grand regret ou chagrin ?
Chagrin, la Perte de mon père dont je sens toujours le vide
Cameroun-online.com : : Apparemment, tu portes en toi une Clarisse ou un Valeri junior, alors, comment tu prends le fait nouveau d’être mère et star montante ?
Je n'ai jamais eu de bébé c'est la première fois, c'est vrai que tu es le premier journaliste a être au courant, c'est encore trop tôt (rire). Mais je ne me vois pas entrain de tout arrêter, "je suis un tourbillon, un ouragan".
Je continue mes enregistrements en studio pour mon deuxième album et mon mari me soutien a fond.
Cameroun-online.com : : Clarisse, je te permets de dire maintenant tout ce que je ne t’ai pas permis de dire au cours de cet entretien sur Cameroun-online.com….
Je remercie beaucoup François Bimogo d'avoir permis cet entretien. Merci pour tout ce que Cameroun-online.com fait pour nous les artistes. J'aimerais simplement dire à tous les Camerounais et mes fans de m'aimer, j'ai besoin de leur amour car grâce à eux mon tout premier album a été une réussite et un succès total, avec leur soutien et encouragement.
Votre amour m'apporte plus de courage, force, de volonté, de créativité. Beaucoup de choses pour la culture de notre pays et une détermination a fond pour le mouvement de la résistance, « le Wopso » Luttez contre le Sida, je vous aime !
Entretien mené depuis Paris par François BIMOGO