La commémoration de l’assassinat du journaliste américain Daniel Pearl a pour objectif de réunir la musique et les médias.
Il est environ 15h 40 ce mercredi 10 octobre lorsque le concert offert par les jeunes doués en musique en la mémoire de Daniel Pearl commence dans l’une des salles de la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis, au quartier Bastos, à Yaoundé. L’ambiance est plutôt sereine et le décor très modeste pour accueillir les nombreux invités venus assister à cette manifestation.
Au programme, trois jeunes enfants dont Ashley Ondoua Konga, 6 ans, Willy Théophane Yombo, 10 ans, et Ely Gabriel Nsang Oyongo, 12 ans, sont venus exprimer leur talent pour l’occasion. Chacun d’entre eux a 10 minutes pour étaler et valoriser son don musical. En fait, ce concert est organisé pour réunir la musique et les médias dans le but de “ commémorer l’assassinat du journaliste américain Daniel Pearl enlevé et tué par les terroristes au Pakistan il y a 5 ans ”, affirme Richard W. Nelson, premier conseiller, chef de mission adjoint. Etant donné que Daniel Pearl était un passionné de musique, il a su associer le journalisme et la musique pour rassembler les peuples de différentes cultures, et c’est dans cet esprit que la fondation Daniel Pearl, créée le 10 octobre 2002 par la famille du journaliste et ses amis, a conçu les journées mondiales de Daniel Pearl.
Cet événement, dit Richard W. Nelson, “ se célèbre exactement le jour d’anniversaire de Pearl. ” Ces enfants, Ashley, Théophane et Gabriel participent, grâce à leur musique à la promotion de la paix à travers le monde et dans la création des ponts pour l’entente entre les cultures. La famille de Pearl allant dans le même sens, exprime son vœu. Celui-ci est de rapprocher les cultures “ à travers le journalisme et les communications innovatrices. ” Puisque tous les jours, les journalistes risquent leur vie dans la recherche de l’information, les diplomates risquent leur vie en laissant les voies de la communication ouvertes, alors, la musique, comme l’admet Richard W. Nelson, “ surpasse les journalistes et les diplomates en portée et en envergure. ”
Arlette Dorothée Baran (Stagiaire)
