Douala III en guerre contre l’insécurité

Une réunion impliquant les forces vives de cet arrondissement a été organisée jeudi dernier par les autorités.

Les autorités de Douala III ont convoqué une réunion de sensibilisation jeudi dernier à la mairie. Selon Yampen Ousmanou, le sous-préfet qui présidait cette réunion, la recrudescence de braquages dans cet arrondissement inquiète de plus en plus. C’est pour cela qu’il faut sensibiliser les uns et les autres sur les dangers qui peuvent mettre en péril la sécurité des hommes et de leurs biens. Et depuis quelque temps aussi, précise le sous-préfet, le gouverneur du Littoral a interdit des manifestations à travers la ville. Mais, certaines personnes ne semblent pas comprendre le bien fondé de cette décision. Les chefs de villages, de quartiers et de blocs présents doivent relayer l’information auprès des populations. Yampen Ousmanou a rappelé que pour vaquer à ses occupations, il faut éviter des scènes qui peuvent créer des troubles. « Il est de la compétence des autorités de prendre des mesures pour assurer la sécurité ». Pour Oumarou Fadil, le Cameroun a toujours constitué dans le monde un modèle en matière de paix sociale. Le maire de la commune de Douala III pense que la sécurité n’engage pas seulement les autorités administratives et municipales. « C’est l’affaire de tous », a-t-il réitéré. Beaucoup d’autres questions ont aussi été évoquées, les braquages par exemple. Les populations ici ne dorment que d’un seul œil, tant les malfaiteurs sévissent. «Les braquages sont excessifs », explique un chef de quartier. Un doigt accusateur est pointé sur les forces de l’ordre qui, selon les habitants, ne font pas grand-chose. Celles-ci se sont défendues. Après avoir donné leurs numéros de téléphones portable et fixe, policiers et gendarmes ont demandé aux populations d’être plus coopératives. Selon la plupart, l’enclavement des quartiers de cette zone ne permet pas de secourir les populations qui, par peur des représailles, ne portent pas toujours plainte en cas de braquage ou d’agression.

Josy MAUGER

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