En visite dans les formations sanitaires de Yaoundé III, le ministre de la Santé publique a lancé les travaux de rénovation de cette structure hier.
Al’emplacement du bâtiment annexe de l’hôpital de district d’Efoulan, en face des bâtiments principaux, s’étend désormais un grand chantier. L’édifice qui abritait jusque-là les salles de consultations a été complètement rasé et de nouvelles fouilles creusées. Il s’agit du site où va bientôt s’ériger le nouveau bâtiment de l’hôpital. Et à l’occasion d’une descente dans les formations hospitalières de l’arrondissement de Yaoundé III, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a officiellement lancé les travaux. A travers ce qu’il convient ici d’appeler la pose de la première pour l’extension et la rénovation de l’hôpital de district d’Efoulan.
Et cette formation en avait fort besoin. Selon le Dr Ndo Tolo, directeur de l’hôpital de district d’Efoulan, la nouvelle bâtisse va non seulement permettre d’offrir aux malades un meilleur plateau technique et aussi de résoudre le problème d’exiguïté. « A la maternité, l’idéal est que nous observions les accouchées au moins pendant 72 heures, mais cela n’était plus possible parce que nous n’avons que douze lits », a déploré le médecin. D’ailleurs, depuis que le bâtiment annexe a été démoli, les services tels que les consultations prénatales et la vaccination sont logés dans les locaux de la sous-préfecture. De plus, les personnels de cet hôpital voient dans ces travaux un espoir d’adduction en eau potable. Ils sont souvent obligés d’en acheter chez les particuliers ou de s’approvisionner à une source. Pour le Minsanté, cette rénovation sera aussi une bouffée d’oxygène pour les autres structures. « En augmentant la capacité d’accueil de l’hôpital d’Efoulan, nous soulageons les grandes formations sanitaires », a-t-il déclaré. Financés par le Minsanté, les travaux de ce bâtiment, qui s’étend sur 755 m_, s’étaleront sur huit mois.
Avant de poser la première pierre à Efoulan, André Mama Fouda, s’est tour à tour rendu dans les centres médicaux d’arrondissement (CMA) d’Etoa et d’Ahala, pour, a-t-il dit, « connaître de visu la situation des formations sanitaires de Yaoundé III ». Là aussi de nombreuses difficultés ont été relevées. Notamment l’accessibilité, le manque de personnels et le délabrement des locaux.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
mboasawa
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