Témoins absents dans l'Affaire Djomo Pokam


Le tribunal de grande instance du Mfoundi qui siégeait hier à Yaoundé a renvoyé au mercredi 25 février prochain la suite des débats dans l'affaire Djomo Pokam. En raison de l'absence des témoins cités dans cette procédure criminelle par l'accusation, le procès ne pouvait en effet pas suivre son cours normal. Lundi en effet, le tribunal avait pu voir les dernières minutes de la vie d'Olivier Djomo Pokam qui est mort le 21 août 2006 après avoir été violenté par des objets brûlants et défenestré au Hilton de Yaoundé. Le procès des huit personnes accusées d'avoir tué ou participé au meurtre de cet étudiant en mathématiques de l'université de Yaoundé I qui se poursuivait lundi n'a pas apporté plus d'une certitude que cellelà.

Il n'a donc pas fallu plus de quatre minutes pour précipiter la fin des jours de Djomo Pokam, si l'on en croit l'expert requis par le tribunal, Chrétien Talelo, qui a décrypté les films réalisés par les caméras de sécurité de l'hôtel Hilton de Yaoundé. Mais des questions demeuraient sans réponse malgré ce film : qui Djomo Pokam a-t-il appelé au téléphone de l'hôtel ? Les conversations qu'il a eues avec des membres du personnel de l'hôtel concernaient-elles l'objet de sa visite ? Est-il possible que une ou des portes du huitième étage de l'hôtel ai(en)t été ouverte(s) ? La réponse à cette dernière question déchargerait ou enfoncerait Arnold Eboubidja qui est accusé d'avoir ouvert l'une des portes de cet étage où se serait déroulé le meurtre, selon l'expert Talelo ?

Mauvais vinaigre saisi à Bafoussam
Une équipe de la délégation régionale du Commerce à l'Ouest s'emploie, depuis lundi dernier, à retirer des rayons de commerce un vinaigre dénommé Zhita, contenu dans de petits flacons en verre. Jusqu'à présent dix-huit litres de ce vinaigre ont été saisis par la même équipe. A en croire les responsables locaux du Commerce, ce produit n'est pas indiqué pour la consommation. Notamment parce qu'il provient d'une main inexperte. Il est fabriqué depuis 2002 dans un domicile privé situé au quartier Ndiengdam à Bafoussam. Des policiers en service à la Division régionale de la police judiciaire à l'Ouest, y ont d'ailleurs fait un tour. Avant de débusquer M. Talla dans l'une de ses oeuvres. Ce dernier s'apprêtait à livrer quelques flacons de Zhita sur le marché local. Ce présumé est entre les mains de la police et devra répondre bientôt devant un tribunal des faits de contrefaçon et autres. Le business qu'il mène, il y a sept ans, vient de tourner au vinaigre. M.F.

J.B.K.


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