De nouveaux responsables nommés la semaine dernière ont été installées hier.
"A peine sorti de l'encadrement du Fonds monétaire international (Fmi), notre pays doit aujourd'hui prouver qu'il est à nouveau apte à élaborer et à conduire avec efficacité sa propre politique économique". C'est par cette description du contexte que le ministre des Finances, Essimi Menyé, a entamé hier, 13 mars 2010 à Yaoundé, l'installation des responsables de son département ministériel nommé jeudi dernier par le chef de l'Etat. Il s'agit du secrétaire général, Jean Tchoffo, ancien président du Comité technique de suivi des programmes économiques, à qui le Minfi a prescrit une feuille de route plus que claire : "la mise en œuvre de la loi des Finances 2010, le déploiement du nouveau régime fiscal, l'amélioration du climat des affaires, pour les aspects qui nous concerne [le Minfi], la sécurisation de la solde publique, l'informatisation du ministère, l'introduction de la gestion axée sur les résultats… ".
Des résultats sur lesquels seront également jugés les deux inspecteurs de ce département ministériel en charge de la gestion et de la sécurisation de la fortune publique, lesquels ont été confirmés à leur poste jeudi dernier par le président Biya. Il s'agit d'Amine Mahamat et d'Albert Ndilé, qui sont attendus cette fois-ci sur les terrains, a précisé Essimi Menyé, de la redynamisation "des inspections spécialisées des régies financières restées pendant longtemps dans une certaine léthargie (…) la coordination de l'activité de contrôle interne dans l'ensemble du ministère (…) la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, qui doit être un combat de tous les instants". Une recommandation qui sied bien à la nouvelle vice-présidente de la Commission technique de privatisation et de liquidation des entreprises publiques et parapubliques (Ctpl), Agnès Solange Ondigui, a qui le ministre des Finances rappellera que dans le cadre des privatisations "il n'est nullement question de brader des dépendances du patrimoine national, mais plutôt d'assurer le transfert de propriété qui préserve l'intérêt public, et qui garantit une gestion efficace des entreprises privatisées".
B. R. M.
mboasawa
3713 Blog posts