Perspective: L'Ecole des P&T repense sa formation

Une séance de travail a eu lieu à cet effet entre le Minpostel, les entreprises et les responsables de l’établissement.La rencontre tripartite de la semaine dernière à Yaoundé réunissant les responsables de l’Ecole nationale supérieure des postes et télécommunications (Enspt), les entreprise de télécommunications et le ministère des Postes et télécommunications (Minspostel), visait à «mieux professionnaliser les formations et améliorer l’insertion professionnelle des étudiants de l’Enstp», a déclaré le directeur de ladite école Jean-Marie Ndongo.
Il a continué son propos en affirmant que «la refondation de l’école, entend mettre un accent particulier dans la professionnalisation de ces enseignements pour répondre aux exigences des opérateurs», c’est ce qui explique le choix du thème de ladite rencontre. A savoir «une meilleure adéquation formation- emploi». Il était question dans cette rencontre de trouver comment «arrimer l’école au système Lmd, de penser à associer les entreprises de télécommunications dans la formation, de négocier avec elles des stages académiques, et des conventions».

Depuis juin 2010, l’Enspt, institution dotée d’une expérience de plus de quarante ans dans le secteur des postes et télécommunications, s’est engagée à refondre la formation de ses étudiants. Elle a créé «de nouvelles filières et des laboratoires», recycle également son personnel enseignant. Des réalisations qui n’ont pas laissé indifférent le ministre des Postes et télécommunications, Jean Pierre Biyidi Bi Essam, qui présidait la rencontre.
Pour le Minpostel «l’Enspt, a toujours bien formée ses étudiants», mais vu la technologie de pointe actuelle dans les entreprises, il est idoine pour cette école de repenser son système éducatif. Cela, va permettre aux étudiants d’avoir un bon profil pour d’éventuels recrutements dans les entreprises. Et aussi doter l’école «des laboratoires labellisés, de les équiper avec des logiciels adaptés aux nouvelles technologies, d’installer et d’entretenir des incubateurs, et de construire des nouveaux bâtiments à l’école».

Nicolas Vounsia (Stagiaire)


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