Comment s’est déroulé votre voyage au pays de Nelson Mandela ?
Le voyage s’est bien passé. Il est vrai que nous composions la seule  véritable équipe africaine, à avoir composé un hymne Africain pour la  coupe du monde. Sur la version panafricaine, nous devions faire des  prestations avec la chanteuse Américaine Kelly Rowland qui, pour  l’occasion ne pouvait pas être là, parce que l’événement se voulait  strictement Africain, je me suis finalement retrouvé là, représentant  l’Afrique centrale, il y avait aussi d’autres artistes comme 2 Face  Idibia du Nigeria, Samini du Ghana, qui a eu un Grammy Awards Américain,  Chameleone de l’Ouganda, Rola, une chanteuse syro- Libanaise, après il y  a les Sud Africains comme Zulu Boy, Slikour, Ismaélo, Josy, qui sont  quant même des gars qui vendent des platines chez eux et font plusieurs  centaines de milliers d’album de vente en Afrique du Sud et certains  d’entre eux ont même été récemment primés aux soul Africa music Awards  et ensuite Kelly Rowland, ce qui fait que nous étions sur le projet  quasiment à neuf et là, nous avons participé aux cérémonie de clôture de  la coupe du monde, donc nous passions juste après la chanteuses  colombienne Shakira et derrière nous, c’était lady Smiphen, black man,  Ambasso, toutes les grandes figures de la musique Sud Africaine.
Qu’est-ce qui vous a marqué durant cette compétition en terre Sud Africaine ?
Je dirai que c’est la prestance et la précision de l’organisation,  parce qu’il faut savoir que l’Afrique du sud, au sortie de la coupe du  monde a eu une note de 9/10 donnée par la FIFA, je ne pense pas qu’un  autre pays ai eu cette note depuis que la coupe du monde existe, je ne  sais donc pas si les gens réalisent que ce soit en terme  d’infrastructures, de dynamique, ou de vitesses de réflexion, les Sud  Africains sont avancés et j’ai été très fière, parce que cela a fait un  joli pied de nez à tous ce qui ont passé leur temps à dire aux gens que,  l’Afrique du Sud, c’est dangereux.
L’élimination des lions indomptables de la compétition a-t-telle été une déception ?
Oui,  on est un peu déçu, après il y a les réalités qui entourent cet échec,  surtout que moi à la base je ne suis pas trop football. Mais j’avoue que  les seuls moments où je regarde le football à la télévision, c’est  quand les lions jouent, maintenant lorsque je regarde l’évolution de  l’équipe nationale, je me dis qu’on a un rassemblement de grands  joueurs, mais on n’as pas encore une équipe proprement dite.
Tant de succès pour l’artiste que vous êtes et de sollicitation par des entreprises. Cela est dû à quoi ?
Je ne pense pas qu’on soit sollicité par eux. Qu’on soit sur l’hymne de  la coupe du monde, c’est parce qu’on est avant tout des artistes. Quand  j’ai parlé tout à l’heure de Mtn groupe, il ne s’agit pas de Mtn  Cameroun, mais plutôt d’une maison Entertainment qui travaille sous  couvert de Sony music Universal, qui nous a contacté.
Qu’est-ce que cela vous fait d’avoir été en Afrique du Sud ?
C’est  un voyage de plus. Outre l’Afrique du Sud, je suis déjà allé dans  plusieurs autres pays. C’est intéressant de se rendre compte que  l’Afrique est à niveau. C’est-à-dire pour être allé au Maghreb, en  Afrique de l’ouest en Europe, ce que j’ai vu en Afrique du Sud m’a fait  plaisir. On a cette fierté là d’être au pays de Nelson Mandela, qui est  l’un des derniers humanistes que la terre ait eu, qui soit encore en vie   et qui perde de tous ses pieds pour que tout aille bien même s’il  n’est plus président et cela fait également plaisir de voir les  présidents comme Jacob Zuma et le vieux révérend Desmond Tutu toujours  présent, c’est magique d’être sur la terre de Chaka Zulu.
Propos recueillis par Carine Marthe Guiliyack 

 
					