Deux soldats camerounaise portés disparus au cours de la chasse contre les pirates ont été retrouvés saufs.
Les pirates qui ont attaqué un bateau pétrolier dans la péninsule de Bakassi ne sont pas repartis en toute quiétude comme ce fut le cas lors de la prise d’otages du 31 octobre 2008. Aussitôt après l’alerte pirate lancée par le capitaine du bateau pétrolier, les forces camerounaises chargées de la sécurisation des plans d’eau ont été saisies, à en croire une source militaire. C’est alors que des éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir), par petits groupes, ont tenté de prendre les assaillants en tenailles.
Pour évacuer la thèse d’un échec, les militaires font valoir le fait que le mouvement du bateau attaqué ne leur avait pas été signalé. Toujours est-il que cette prise d’otages intervient moins de deux semaines après un incident mortel dans la péninsule de Bakassi. En effet, début mars, trois éléments camerounais, dont un gendarme et un élève marin, ont perdu la vie en mer lorsque leur pirogue à moteur a chaviré dans des circonstances non encore élucidées. Depuis l’incident d’avant-hier, les positions des forces camerounaises tenues par les commandos du Bir se sont resserrées, avec pour principal objet, la localisation et la neutralisation des pirates dont les mouvements deviennent de plus en plus réguliers à Bakassi.
Le Jour a également appris que « les efforts sont en cours pour libérer les otages au cas où ils seraient détenus en territoire camerounais ». Des militaires et des agents spéciaux auraient par ailleurs été mobilisés à Limbe, pour appuyer les équipes sur place à Bakassi.
Denis Nkwebo