Un poil sur la langue

La 3e édition de la semaine nationale du bilinguisme a été lancée hier. Occasion de reposer un vieux problème : celui des Camerounais dotés de deux langues officielles mais ayant toujours du mal à embrasser l’une d’elles. Francophones irréductibles ou anglophones indécrottables, ils sont quasi illettrés dans l’autre langue. Parfois, ils récoltent là le fruit d’habitudes d’absentéisme ciblé au lycée. Ou d’un manque de volonté, souvent masqué par le « mépris » de l’idiome difficile d’accès. « Aka ! Je vais où avec ça ? ».

Un jour, pourtant, le monolingue se retrouve coincé. Venez voir alors le « tapage » de bouche – surtout s’il faut draguer une fille parlant l’autre langue, sans gestes grossiers. Entre l’anglophone lisant « la journal » et le francophone pensant que « I feel all right » signifie « je file tout droit », il y a du boulot pour la promotion du bilinguisme. Mais des choses peuvent être imposées. Comme la rédaction, dans la langue B, des demandes de permission d’absence.

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