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D'origine tchadienne, il a été sauvagement assassiné le 25 décembre dernier.
Yanick Yemga

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Le corps de Job Voklha Dambali a été retrouvé sans vie aux environs de 07h du matin où on commémore la nativité du Christ, gisant dans une mare de sang. C'est en tout cas la seule et irréfutable réalité pour le moment à Dang, où règne la confusion et le flou relativement aux mobiles et circonstances de cette tragédie. Selon les déclarations de Aloae Aloa Ang Massou, cousin de la victime qui était une des premières personnes sur les lieux du crime, "Job aurait été agressé aux environs de 03h du matin par des individus non identifiés armés de poignards. Il a reçu quatre coups de poignards à divers endroits. Deux coups au niveau des côtes, un sur la tête et un autre sur ses mains."
A en croire les blessures dues à ces attaques, la victime aurait essayé de se défendre face à ses agresseurs. Des hors la loi qui visiblement n'en voulait pas à sa fortune puisque job a été retrouvé en possession de son téléphone portable et de son argent. Une thèse d'ailleurs corroborée par le commissaire principal de Ngaoundéré M. Tembe Joseph qui voit dans " ce crime crapuleux " un acte de règlement de compte.

Aloa Yang Massou, cousin de Job évoque ce dernier comme " un garçon timide, qui n'aimait pas les problèmes ". Un autre mobile exploré : la jalousie. Selon toujours les dires de l'entourage familial de la victime à Dang, Job était très réservé au point que l'idylle qu'il entretenait avec " sa petite " était méconnue de bien de ses amis. C'es donc dans ce climat ou incompréhension, colère et émotion se côtoient plus ou moins allègrement que la police essaie de faire la lumière sur cette tragédie dont les méthodes d'exécutions ressemblent étrangement à celle de la jeune Awa Salim.
Selon la police qui est arrivée sur les lieux vers 07h30, l'agression aurait eu lieu aux alentours de 03h et la victime elle aurait rendu l'âme vers six heures. Il faut dire que Voklha Dambali Job a été retrouvé non loin de la cité "Room city", non loin de chez lui. Et pourtant selon le commissaire principal, " la ville de Ngaoundéré avait fait l'objet pour la soirée du réveillon d'un découpage sécuritaire en 10 zones et Dang était cette dixième zone placée sous la coupole du commissaire Hamadou.

" Le commissaire principal souligne en outre qu' " en dépit du fait que le crime ait été perpétré dans le quartier, si la patrouille du secteur n'avait pas été porté disparue vers quatre du matin, les choses auraient été quelques peu différentes ". Toujours est-il que selon la police et les déclarations des proches de la victime, Job se serait vidé de son sang pendant près de 2 à 3h de temps. Ce qui laisse supposer qu'étrangement personne n'aurait aperçu son corps agonisant sur cette ruelle pourtant très fréquentée des cop's. Malgré que le Cms fonctionne 24h sur 24, la nécessité d'une ambulance se fait aujourd'hui plus qu'hier plus pressante. Comme première mesure, la police a porté le nombre de son effectif à 15. Ce qui on le sait reste très insuffisant compte tenu des 16 000 âmes que compte cette localité. Dans les jours à venir l'on annonce une action concertée des unités de police, gendarmerie et de l'administration territoriale. En attendant, la dépouille de Job a été portée vers 10h à l'hôpital régional de l'Adamaoua.